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H/F - Post doc -Expérimentateur sur la physique de l'érosion

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : lundi 7 octobre 2024 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : H/F - Post doc -Expérimentateur sur la physique de l'érosion
Référence : UMR7057-CARPHI-028
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 13
Date de publication : lundi 16 septembre 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 février 2025
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : entre 3081et 3519 € bruts mensuels.
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : Milieux fluides et réactifs : transports, transferts, procédés de transformation

Missions

Le rôle de l'hydrodynamique dans l'érosion par dissolution est étudié depuis plusieurs années au laboratoire Matière et Systèmes complexes. Il s'agit de déterminer comment les caractéristiques de l'écoulement d'eau en contact avec une roche soluble contrôlent la dynamique d'érosion de la roche et explique l’apparition de motifs caractéristiques de dissolution. Le chercheur ou la chercheuse recruté (H/F) fera partie du projet ANR PhysErosion (collaboration avec l'IPGP, l'ISTO et l'ILM) qui vise à identifier et étudier les mécanismes physiques d'érosion qui interviennent en géomorphologie dans la formation des paysages à différentes échelles. Il/elle travaillera sous la supervision de Michael Berhanu (CNRS, MSC). Il s'agira de mener principalement un projet expérimental visant à étudier l'évolution de la forme d'un matériau à dissolution rapide (Halite, Gypse, Glucose ...) en réponse à un écoulement imposé à grand nombre de Reynolds. Les objectifs de ce projet consistent à caractériser quantitativement l'évolution des surfaces en dissolution en lien avec les paramètres de l'écoulement. Les effets de rétroaction non-linéaire de la forme sur l'écoulement seront particulièrement étudiés. Les mesures quantitatives seront analysées au regard de modèles numériques ou théoriques et pourront permettre de les améliorer. Le chercheur/chercheuse sera de plus associé aux projets en cours dans l'équipe d'accueil. Des mesures de terrain de relevé de surfaces résultant de la dissolution (plateaux calcaires, parois des grottes ...) sont envisageables.

Activités

Le chercheur ou la chercheuse sera des activités suivantes :
- adaptation, amélioration, test et mise en œuvre du dispositif expérimental.
- Réalisation systématique et documentée de série d'essais expérimentaux. Mesure des champs de vitesse. Mesure topographique 3D des surfaces érodées en utilisant des scanners optiques.
- analyse systématique des données. Confrontation à des modèles théoriques ou numériques.
- publication d'un ou plusieurs articles scientifiques et participation active à des conférences nationales et internationales dans les domaines de la mécanique des fluides fondamentale, de la physique macroscopique et des sciences de la Terre.

Compétences

Le candidat ou la candidate doit avoir un doctorat en physique, ingénierie ou sciences de la Terre et de l’Univers. Des compétences de base en mécanique des fluides et physique expérimentale sont nécessaires. Il/elle devra être autonome dans le traitement informatique des données et des images. Idéalement, il/elle aurait une expérience solide en mécanique des fluides géophysiques et un intérêt pour l'étude fondamentale des mécanismes physiques intervenant dans les sciences de la Terre. On appréciera aussi si le ou la candidat-e possède des compétences théoriques en hydrodynamique ou en morphogenèse, ou encore une expérience en simulation numérique en mécanique des fluides.

Contexte de travail

Le chercheur ou la chercheuse sera basé au laboratoire MSC (Matière et Systèmes Complexes), UMR7057, un institut pluridisciplinaire (hydrodynamique, matière molle, biophysique, physique statistique, morphogenèse) au sein de l'UFR de physique de l'Université Paris Cité. Il sera intégré au sein de l'équipe DSHE (Dynamique des Systèmes Hors Équilibre) et travaillera étroitement avec Michael Berhanu (CNRS) et Sylvain Courrech du Pont (UP Cité), membres permanents de l'équipe de travail. Cette équipe entretient des collaborations pertinentes pour le projet, à savoir avec l'équipe de mécanique des fluides géologiques de l'institut de physique du globe de Paris (Olivier Devauchelle, Eric Lajeunesse, François Métivier), avec des numériciens de l'institut des sciences de la Terre d'Orléans (Cyprien Soulaine et Guillaume Richard), avec des chercheurs du laboratoire de Planétologie et Géosciences de Nantes (Sabrina Carpy) et avec des physiciens de la matière molle de l'institut Lumière Matière de Lyon (Jean Colombani).

Contraintes et risques

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