Informations générales
Intitulé de l'offre : Ingénieur d'étude (H/F) en modélisation de la pollution atmosphérique hivernale de l'Arctique
Référence : UMR5560-BRIBAR-004
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS
Date de publication : mardi 24 septembre 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 4 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2025
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : entre 2 349 € et 2957 € brut mensuel selon expérience
Niveau d'études souhaité : Niveau 7 - (Bac+5 et plus)
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : Système Terre : enveloppes superficielles
Missions
En Arctique les sources locales de pollution atmosphérique (qui ont tendance à augmenter dans un contexte de réchauffement climatique) peuvent avoir un impact sur la santé humaine et les écosystèmes. Pendant l'hiver particulièrement froid, les zones peuplées de cette région sont soumises à des épisodes de pollution accrue, conséquence de la conjonction entre de fortes émissions locales provenant entre autres du chauffage résidentiel et de la production d'électricité et des conditions météorologiques qui piègent la pollution près de la surface. Des panaches de pollution issus des cheminées des centrales electriques sont aussi présents dans des couches en altitude et peuvent contribuer à la polution en surface lors de leur descente. La contribution relative des différentes sources au contenu en polluants gazeux ou particulaires en surface reste très incertaine. Le modèle régional chimie-aérosol WRF-Chem sera utilisé pour analyser les observations de la campagne ALPACA (Alaskan Layered Pollution and Chemical Analysis ) qui a eu lieu en janvier-février 2022 à Fairbanks en Alaska. Des series temporelles en surface et des profils verticaux concernant en particulier les aérosols et les gaz trace (CO, O3, NO et NO2) ont en effet été collectés pendant ALPACA. Les simulations WRF-Chem seront comparées aux données disponibles pour évaluer les émissions des gaz traces développées spécifiquement pour la campagne ainsi que la dynamique de couche limite du modèle. Les simulations permettront de quantifier l’impact des différentes sources de pollution sur la qualité de l’air en surface et de caractériser leurs signatures chimiques en prenant en compte le vieillissement chimique des masses d’air. Un focus particulier sera porté sur les sources en altitude telles que les cheminées des centrales électriques dont les panaches ont été detectés pendant ALPACA.
Ce travail fait partie du projet ANR CASPA (Climate-relevant Aerosol Sources & Processes in the Arctic) (2021-2026) qui est coordonné par le LATMOS et qui est la contribution française à ALPACA.
Activités
La candidate ou le candidat effectuera l'analyse des données et la modélisation numérique à l'aide du modèle WRF-Chem. Il s'agit notamment de faire tourner le modèle et de manipuler et visualiser les résultats. Ce travail comprend également l'évaluation du modèle par rapport aux données disponibles ainsi qu’un examen plus approfondi des données ALPACA.
Compétences
La candidate ou le candidat doit être titulaire d'un master 2 (ou équivalent) dans un domaine pertinent tel que les sciences de l'atmosphère, la pollution de l'air ou la météorologie. Une expérience en programmation informatique (Fortran, Unix, Python, shell script) et en analyse de données est souhaitable. Elle/il devrait de préférence parler couramment anglais et avoir une bonne maîtrise de l'anglais écrit. Elle/il doit être motivé(e), avoir d'excellentes compétences en matière d'organisation et de communication, et être capable de travailler en équipe.
Contexte de travail
La candidate ou le candidat sera basé au LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Observations Spatiales), sur le campus de Jussieu de Sorbonne Université, au centre de Paris, à proximité de monuments tels que la cathédrale Notre-Dame et le Jardin des Plantes (http://www.latmos.ipsl.fr/index.php/en/le-laboratoire). Elle/il rejoindra une équipe travaillant sur la composition atmosphérique et le climat de l'Arctique, aussi bien au moyen de campagnes de terrain que de la modélisation. Le LATMOS est un laboratoire du CNRS et fait partie de l'Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) (http://www.ipsl.fr/).
Le titulaire du poste travaillera également en étroite collaboration avec Brice Barret, partenaire du projet CASPA, au LAERO (https://www.aero.obs-mip.fr/) à Toulouse (sud-ouest de la France), ainsi qu'avec d'autres collaborateurs de CASPA et d'ALPACA.
Contraintes et risques
Aucun
Informations complémentaires
Il s'agit d'un poste à durée déterminée de 4 mois. Le poste restera ouvert jusqu'à ce qu'il soit pourvu. La date d'entrée en fonction est flexible, mais idéalement en janvier 2025.
Travail au LATMOS dans le centre de Paris: le site est accessible en transports en commun avec remboursement partiel des frais de transport, et accès à un restaurant universitaire. La personne aura 44 jours de congés par an et bénéficiera d’une couverture santé.