Missions

Mettre en place et caractériser des boucles indirectes de correction des aberrations optiques par optique adaptative, appliquées à la microscopie de super-résolution par localisation de molécules individuelles (SR-LMI) en profondeur, en utilisant la technologie soSPIM développée au sein de l’équipe.

Activités

La microscopie SR-LMI permet aujourd’hui d’étudier l’organisation et la dynamique de protéines d’intérêt avec une résolution nanométrique. Cependant, sa profondeur d’imagerie reste limitée au premier micron au-dessus d’une lamelle, restreignant ainsi les processus biologiques accessibles.
L’objectif du projet est de repousser cette limite afin de permettre l’imagerie SR-LMI en profondeur dans des échantillons 3D complexes, tels que des organoïdes ou des sphéroïdes, plus représentatifs des conditions physiologiques réelles.
Le candidat aura pour mission de développer les outils nécessaires à l’imagerie SR-LMI de volumes importants (50×50×50 µm³) à l’aide de la technologie soSPIM, qui permet la détection de molécules individuelles plusieurs dizaines de microns au-dessus d’une lamelle.
Plus précisément, il devra :
1. Développer des approches de correction des aberrations optiques induites par l’échantillon, à partir du signal de fluorescence des molécules individuelles.
2. Caractériser les performances de ces boucles de correction.
3. Appliquer ces méthodes à l’imagerie SR-LMI en profondeur dans des modèles cellulaires 3D, tels que les organoïdes et neurosphères développés dans l’équipe.

Compétences

Nous recherchons un candidat autonome, motivé(e) et enthousiaste, démontrant un intérêt marqué pour la biologie. Le/la candidat(e) devra être expert(e) en microscopie de fluorescence en général, et en SR-LMI en particulier, posséder une connaissance approfondie de l’optique adaptative appliquée à la microscopie, et avoir de solides compétences en programmation (Python, MATLAB, C++ ou équivalent). Enfin, le/la candidat(e) devra maîtriser l’anglais, à l’écrit comme à l’oral, pour évoluer dans un environnement de recherche international.

Contexte de travail

Créé en 2011, l'IINS rassemble 180 scientifiques de différentes nationalités et de différents horizons (chimie, biologie structurale, biologie moléculaire et cellulaire, biophysique, médecine clinique, imagerie avancée, neurobiologie) pour comprendre le fonctionnement du cerveau dans les états sains et pathologiques. L'IINS mène des recherches multidisciplinaires à la pointe de la biologie des synapses et de la physiologie des systèmes neuronaux, en mettant l'accent sur le développement de nouvelles technologies et de nouveaux outils.

Contraintes et risques

Possibilité de travail en horaires décalés