Informations générales
Intitulé de l'offre : Poste de chercheur sur le bruit sismique ambiant, traitement sur réseau, imagerie passive, inversion time-lapse (H/F)
Référence : UMR5275-ERILAR-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ST MARTIN D HERES
Date de publication : lundi 25 novembre 2024
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 février 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : Entre 2991,58€ et 4166,70€ bruts mensuels selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 18 - Terre et planètes telluriques : structure, histoire, modèles
Missions
Le Geo3iLab Laboratoire Commun (LabCom) (pour « Innovation en Géophysique, Géomécanique et Géotechnique ») développe des technologies et des méthodologies innovantes pour la gestion des risques en surveillant et en prédisant les instabilités naturelles, telles que les falaises, les glissements de terrain, les zones de pergélisol de montagne et les ouvrages de génie civil. Des prototypes des méthodes et technologies développées par le LabCom permettent de suivre l'évolution des déformations de surface, ainsi que les propriétés mécaniques et hydrogéologiques des matériaux naturels et de génie civil, à des fins de prédiction des défaillances.
L'un des principaux objectifs est d'améliorer les performances et la fiabilité des méthodes sismologiques existantes qui utilisent le bruit ambiant sismique pour la surveillance et l'alerte précoce des risques naturels et des ressources en eau. Avec une résolution temporelle fine (journalière voire horaire), ces méthodes fournissent des indicateurs des propriétés mécaniques du sol en profondeur, ouvrant la voie à des systèmes de surveillance innovants. Des améliorations significatives ont été apportées pour mieux comprendre et limiter l'influence des forçages environnementaux (température, pluie, gel) sur la propagation des ondes élastiques mesurées dans le sous-sol.
Les domaines de travaux futurs sont nombreux, notamment la quantification et la spatialisation des paramètres mécaniques et hydrogéologiques, et la localisation en profondeur des variations hydromécaniques du sous-sol.
Activités
Au sein du Labcom, le candidat devra :
- exploiter les données de bruit ambiant sismique acquises lors d'un essai de pompage d'aquifère, en appliquant un traitement sismique sur réseau (50 nœuds sur 5 jours), afin de tomographie les variations de vitesse des ondes de surface mesurées par interférométrie, pour localiser (en 2D voire en 3D) les variations du niveau de la nappe phréatique et de la pression interstitielle lors du pompage ;
- développer et tester des méthodes d'inversion (1D voire 2D) des variations hydromécaniques en profondeur, acquises sur différents sites expérimentaux sur plusieurs années (glissements de terrain, glaciers rocheux). Différentes approches seront envisagées (méthodes de régularisation standard, inférence bayésienne, etc.), en mettant l'accent sur la propagation des incertitudes du modèle. Des applications directes pour la surveillance opérationnelle du site seront étudiées.
En fonction des résultats, plusieurs articles seront publiés dans des revues internationales à comité de lecture.
Le post-doctorant participera, selon son souhait (option), à des expériences de terrain dans les Alpes, incluant potentiellement des environnements de haute montagne.
Compétences
Expériences appréciées : thèse de doctorat en sismologie, imagerie sismique, traitement par puces sismiques, méthodes d'inversion
- Traitement et analyse des données sismiques de bruit ambiant ; techniques d'imagerie et d'inversion ; mécanique et géophysique.
- Programmation en Python. Utilisation de GitHub et d'outils de programmation collaborative.
- Travail d'équipe et communication interpersonnelle, autonomie et initiative, capacité à participer à différents projets.
- Compétences en communication scientifique (écrite et orale). L'anglais est obligatoire.
Contexte de travail
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est l'une des institutions de recherche les plus importantes au monde. Pour répondre aux grands défis du présent et de demain, ses scientifiques explorent la vie, la matière, l'Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Reconnu internationalement pour l'excellence de ses travaux scientifiques, le CNRS est une référence tant dans le monde de la recherche et du développement que pour le grand public.
ISTerre est une Unité Mixte de Recherche de l'Université Grenoble Alpes, du CNRS, de l'USMB, de l'IRD et de l'Université Gustave Eiffel, située au 1381 rue de la Piscine 38400 Saint-Martin d'Hères et sur le Campus Scientifique du Bourget du Lac. Elle fait partie de l'Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG) et du centre de recherche PAGE de l'Université Grenoble Alpes (UGA). Son effectif est d'environ 300 personnes pour un budget annuel moyen de 7 millions d'euros. Le laboratoire est organisé autour de 9 équipes de recherche et de service, l'objectif scientifique étant l'étude physico-chimique de la planète Terre, en se concentrant particulièrement sur les couplages entre l'observation d'objets naturels, l'expérimentation et la modélisation. processus complexes associés. ISTerre réalise également des missions d'observation de la Terre solide, héberge et entretient des parcs nationaux d'instruments géophysiques, ainsi qu'un centre de données.
L'équipe Labcom est composée de 5 chercheurs seniors en ISTerre, principalement au sein de l'équipe Mécanique des défauts, et de 3 à 5 ingénieurs R&D chez Geolithe. Plusieurs post-doctorants et doctorants travaillent également à l'Isterre sur des sujets en lien avec le LabCom.
Avantages sociaux :
- droit annuel à congés : 45 jours ouvrés
- restaurant inter entreprise,
- remboursement frais de transports publics (75%),
- participation mutuelle,
- télétravail,
- activités culturelles et sportives,
- installations sportives