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Post-doctorat en chimie (H/F) : Sondes fluorescentes pour la détection et la quantification de traces de cuivre(II) dans les fluides biologiques

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : mardi 29 octobre 2024 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Post-doctorat en chimie (H/F) : Sondes fluorescentes pour la détection et la quantification de traces de cuivre(II) dans les fluides biologiques
Référence : UMR5249-OLISEN-005
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : GRENOBLE
Date de publication : mardi 8 octobre 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 18 mois
Date d'embauche prévue : 1 février 2025
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : entre 2 991,58€ et 4 166,70€ mensuel brut selon l'expérience et la grille en vigueur au CNRS
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : Chimie du vivant et pour le vivant : conception et propriétés de molécules d'intérêt biologique

Missions

Le cuivre (Cu) est un oligo-élément essentiel pour la plupart des êtres vivants. La grande majorité du cuivre est fortement lié par les protéines et seulement une faible partie est labile, c’est à dire lié à des biomolécules mais pouvant être échangé ou transféré assez rapidement. Cette population de cuivre échangeable est principalement extracellulaire, où le cuivre est majoritairement présent sous sa forme oxydée Cu(II). L'objectif du projet est d'élaborer une sonde luminescente pour Cu(II) ratiométrique, capable de mesurer spécifiquement les concentrations de Cu (II) labiles / échangeables dans des systèmes biologiques, du milieu de culture cellulaire jusqu’au plasma sanguin. Un tel capteur de Cu(II) serait non seulement très utile comme outil pour comprendre le métabolisme du Cu, mais pourrait avoir des applications directes pour le diagnostic de maladies résultant en une augmentation de la population de Cu échangeable, telles que la maladie de Wilson ou d'Alzheimer.
Notre approche consiste à utiliser des ligands peptidiques pour le cuivre, associés à des complexes de lanthanides luminescents, pour leurs propriétés de luminescence très intéressantes pour la détection en milieu biologique. Des systèmes FRET mélant complexes de lanthanides et fluorophores organiques pourront être développés également.
Le postdoc recruté aura pour but de (i) synthétiser des ligands de type polyaminocarboxylates liant sélectivement les lanthanides et munis d’une antenne sensibilisant la luminescence des lanthanides, (ii) de synthétiser les peptides de reconnaissance, (iii) de conjuguer les complexes de lanthanides aux peptides et (iv) réaliser la caractérisation des complexes et l’étude de la réponse de sondes en présence de Cu(II) et d’autres métaux compétiteurs.

Activités

Le post-doctorant recruté sera en charge de la synthèse des macrocycles avec des antennes push-pull pour la complexation des lanthanides, de la synthèse des conjugués, des études spectroscopiques de luminescence pour leur caractérisation en solution.

Compétences

Nous recherchons un docteur en chimie avec une expérience solide en synthèse organique et/ou peptidique avec fort intérêt pour la fluorescence. Le candidat devra maitriser les techniques de chromatographie pour la purification des molécules organiques et des peptides ainsi que les caractérisations de molécules par RMN. Des connaissances en fluorescence seront appréciées.

Contexte de travail

Le postdoc recruté intègrera le groupe « Metallopeptides » du Laboratoire de Chimie et Biologie (unité mixte de recherche CEA-Grenoble, Univ. Grenoble Alpes et CNRS). Ce postdoctorat s’inscrit dans cadre du projet CuTrace, en collaboration avec les équipes de Peter Faller (Univ. Strasbourg, France), de Gilles Ulrich (Univ. Strasbourg, France) et de Nouzha Djebrani Oussedik (Hôpital Lariboisière AP-HP, Paris).