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Chercheur postdoctoral (H/F) – Microbiote et maladie d’Alzheimer

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : mardi 14 janvier 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Chercheur postdoctoral (H/F) – Microbiote et maladie d’Alzheimer
Référence : UMR5203-SYLCLA-004
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : mardi 24 décembre 2024
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 3 mars 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : A partir de 3021.50€ brut mensuel, ajustable selon expérience.
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 25 - Neurobiologie moléculaire et cellulaire, neurophysiologie

Missions

En étroite collaboration avec l’équipe de M. Cissé à Nantes et dans le cadre de l’ANR MICROCONNECT, ce projet abordera la question d'une relation causale entre la dysbiose et la pathologie amyloïde d'une part, et les symptômes de la maladie d’Alzheimer et la comorbidité digestive d'autre part, avec l'ambition d'identifier des médiateurs d'origine bactérienne impliqués et de décrypter leurs mécanismes d'action. Ce projet pourrait ouvrir la voie à des traitements innovants ciblant le microbiote intestinal ou des partenaires moléculaires en aval.

Activités

• Superviser un projet de recherche
• Concevoir et réaliser des expériences, y compris des expériences sur des modèles de souris (gavage, injections i.p., prélèvements sanguins, prélèvements de microbiote oral et fécal), des tests comportementaux, des évaluations neuropathologiques post-mortem, le développement et la mise en œuvre de nouveaux paradigmes expérimentaux.
• Analyser les données multi-omiques générées par les CRO et les plateformes et les corréler avec les données biologiques.
• Analyser les résultats et être garant de leur validité
• Présenter les résultats sous la forme de rapports, affiches ou séminaires
• Rédiger et actualiser les protocoles techniques, en garantir le suivi et la qualité, tenir un cahier de laboratoire avec rigueur
• Rédiger les publications
• Contribuer à la veille scientifique et technologique du domaine d’activité et à sa diffusion au sein de l’équipe
• Encadrer des étudiants et ingénieurs, assurer leur formation
• Participer aux tâches collectives de l’équipe

Compétences

Profil :
Doctorat en biologie, neurobiologie, microbiologie ou dans une discipline connexe.
Une expérience préalable en expérimentation animale est essentielle
Une expérience dans la recherche sur le microbiote serait très appréciée.
Des connaissances en immunologie ou en neuroinflammation seront précieuses.
Une bonne compréhension des modèles bio-informatiques et de modélisation serait un plus.

Traits de caractère et éthique de travail :
Rigueur scientifique dans la conception des expériences et des analyses statistiques.
Autonomie, organisation et réactivité dans un environnement où les activités se déroulent à un rythme rapide et où la charge de travail est importante
Capacité à travailler de manière indépendante tout en favorisant l'esprit d'équipe.
Solides compétences en matière de communication pour interagir de manière proactive avec les collaborateurs et favoriser un environnement interdisciplinaire.
Excellentes compétences rédactionnelles (rapports, présentations, affiches, manuscrits)
La maîtrise du français ou de l'anglais à l'oral est obligatoire.

Contexte de travail

L'institut de Génomique Fonctionnelle (IGF) est une Unité Mixte de Recherche CNRS-INSERM-Université de Montpellier à vocation multidisciplinaire dont les programmes de recherche couvrent les domaines des neurosciences, de la physiologie et de la biologie du cancer.
L'IGF accueille environ 350 personnes – chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, postdoctorants et étudiants – réparties au sein de 23 équipes de recherche, 8 plateformes technologiques et des services de soutien à la recherche.
Le candidat/la candidate travaillera sous la responsabilité du Dr. S. Claeysen au sein de l'équipe "Neuroprotéomique et Signalisation des Pathologies Cérébrales" dirigée par Philippe Marin. Au moment de la prise de fonction, l'équipe comprendra 7 chercheurs, 1 clinicien, 3 ITA, 2 postdoctorants et 6 doctorants.
Le projet s'inscrit dans le cadre de l’ANR MICROCONNECT
(https://anr.fr/Projet-ANR-24-CE14-7354).

Outre son environnement enrichissant, le CNRS offre les avantages suivants :
- 44 jours de congés et RTT avec possibilité d'acquérir 2 jours pour fractionnement, soit 46 jours au maximum
- remboursement partiel des frais de transport en commun sur le trajet domicile/travail
- possibilité de bénéficier du forfait mobilités durables
- prise en charge des frais de complémentaire santé à hauteur de 15 € par mois, selon conditions
- restaurant collectif à un tarif avantageux
- parking
- offres loisirs sports et culture via le comité d'action et d'entraide sociale (CAES du CNRS) ou les comités locaux d'action sociale (CLAS)

Nous sommes à la recherche d'une personne proactive, sachant cumuler travail en autonomie et en interaction avec les membres de l'équipe/les partenaires du consortium, idéalement une personne ayant de l'expérience dans la manipulation de microbiotes et de modèles animaux.

Contraintes et risques

- Travail sur animaux vigiles
- Manipulation de produits chimiques
- Manipulation d’objets coupants/tranchants
- Travail en milieu confiné avec accès réglementé
- Contraintes de biosécurité (possession d'animaux domestiques de type rongeurs non compatible avec les expériences)
- Travail sur écrans
- Variabilité éventuelle des horaires de travail