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Chercheur post-doctoral en écologie spatiale des oiseaux marins (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : jeudi 14 novembre 2024 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Chercheur post-doctoral en écologie spatiale des oiseaux marins (H/F)
Référence : UMR5175-DAVGRE-007
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : jeudi 24 octobre 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 22 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2025
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : A partir de 3 021,50€ brut mensuel, en fonction de l'expérience
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : Biodiversité, évolution et adaptations biologiques : des macromolécules aux communautés

Missions

Le programme de recherche MIGRATLANE (voir : https://migratlane-telemetrie.fr/ ) s’inscrit dans le contexte du développement de l’éolien en mer le long du littoral français Manche-Atlantique. La planification des aménagements maritimes pour la transition énergétique doit s’accompagner d’une bonne connaissance des espèces animales qui fréquentent ces espaces afin d’en assurer la préservation. L’Office Français de la Biodiversité a donc lancé et pilote un programme de recherches destiné à collecter des données et caractériser les flux migratoires, les comportements et altitudes en vol ainsi que les zones maritimes d’importance pour les oiseaux marins et terrestres et les chauves-souris. Le programme est composé de six volets complémentaires : suivis visuels, radars, acoustiques, aériens et bien sûr l’analyse et la modélisation des données. Le programme MIGRATLANE, débuté fin 2022, dure 4 ans et se terminera fin 2026.
Le lot 2 du programme MIGRATLANE - Suivi des oiseaux dans l’arc Atlantique français par télémétrie - est porté par 4 organismes : le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris (MNHN), le Laboratoire Environnement et Société (LIENSs – Université de la Rochelle), le Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE CNRS) à Montpellier et le Groupement d’intérêt scientifique oiseaux marins (GISOM) à Concarneau. Ce volet se concentre sur le suivi télémétrique des oiseaux, notamment des oiseaux marins qui font l’objet de ce projet post doctoral.

Activités

L’objectif du post doc est l’étude des 14 espèces d’oiseaux marins (sternes, laridés, procellariiformes, alcidés, plongeons, canards marins) suivis entre 2023 et 2025 grâce à des balises GPS.
Il s’agira de réaliser l’analyse spatiale des données grâce à des outils de modélisation d’utilisation d’habitats (ex : UD, SSF) et des déplacements et comportements individuels notamment grâce aux données d’altitude de vol, d’activité (accéléromètre, magnétomètre) et de plongée le cas échéant. Les analyses prendront en compte les variations saisonnières et interannuelles, la variabilité individuelle au sein de chaque espèce, ainsi que l’influences des paramètres environnementaux (atmosphériques et océanographiques) et leur propre variabilité. Le cadre analytique développé sera appliqué à l'ensemble des 14 espèces considérées. Afin d’homogénéiser les analyses et interprétations, ces analyses se feront en concertation avec un autre post-doctorat centré sur les même problématiques mais concernant les oiseaux terrestres migrateurs. De plus, les données télémétriques doivent venir alimenter les modèles d’analyses combinées de l’ensemble des données de MIGRATLANE (télémétriques, acoustiques, radars, observations visuelles et aériennes) développés par l’équipe de recherche du lot 6 au CEFE. La collaboration avec l’équipe du lot 6 sera donc très importante et déterminera certains choix de méthodologiques dans le traitement et l’analyses des données.
Cette étude permettra de caractériser, à l’échelle de l’arc Atlantique Nord-Est français, les migrations en mer et les fonctionnalités des zones côtières et du large pour les oiseaux marins, que ce soit en période de reproduction ou d’hivernage.
En résumé cela inclue :
• La manipulation et le traitement d’un jeu de données existants comprenant plusieurs millions d’entrées (localisation GPS et données de capteurs associées).
• L’analyse des données de biologging afin de décrire et modéliser les déplacements, l’utilisation de l’espace et les comportements des espèces en tenant compte des paramètres environnementaux et au regard du contexte du développement éolien en mer
• La modélisation combinée des données pour une approche intégrative spatialisée des mouvements des oiseaux marins en mer dans le contexte des enjeux éoliens présents et futurs.
• La collaboration avec d’autres chercheur.e.s du programme au sein de l’équipe « Télémétrie »
• Faciliter l’intégration des données télémétriques aux modèles d’analyse combinée de toutes les données du programme MIGRATLANE développés par l’équipe du lot 6 (au CEFE).
• Participer à la rédaction des livrables du lot 2 du programme MIGRATLANE (rapports d’analyses) et à la présentation des résultats aux diverses réunions et comités de pilotage.
• Valoriser la recherche par des publications scientifiques et participation à des conférences nationales (partenaires, pouvoirs publics, colloque MIGRATLANE) et internationales.
Ces travaux apporteront des connaissances inédites sur les oiseaux marins fréquentant l’arc Atlantique Nord-Est :
• Calendriers et axes préférentiels des pas-
sages migratoires
• Estimation des flux d’individus
• Comportements et altitudes de vol
• Répartition spatiale
• Identification des zones d’alimentation et
de repos
Ces informations aideront à caractériser les menaces qui pèsent sur les populations et à améliorer la mise en œuvre de politiques publiques de préservation des espèces et de leurs habitats naturels, ainsi qu’à prévenir les impacts potentiels sur ces populations dans le cadre de la nouvelle planification des usages maritimes. L’interprétation des résultats permettra également d’identifier les lacunes de connaissances restantes dans ce contexte et qui pourraient être comblées par de nouvelles études télémétriques.

Compétences

• Compétences et expérience en analyse spatiale et comportementale de données d’espèces mobiles.
• Compétences et expérience en gestion de base de données, programmation de routines d’analyses (R/Python), outils statistiques spatialisés et de SIG (idéalement QGIS) et si possible infographie.
• Compétences spécifiques en modélisation d’habitats d’espèces mobiles.
• Fortes aptitudes à travailler aussi bien en équipe, y compris à distance, qu’en autonomie. Utilisation des outils de travail partagés.
• Connaissances sur l’écologie des oiseaux marins.
• Connaissances en écologie de la migration dans le contexte des changements globaux.
• Connaissances en océanographie physique et biologique.
• Excellentes capacités rédactionnelles et de communication en français et anglais.
• Rigueur scientifique et respect strict des délais impartis.

Contexte de travail

Au sein du Centre d’Écologie Fonctionnelle & Évolutive (CEFE, https://www.cefe.cnrs.fr/fr/ ) et sous la direction de David Grémillet, la personne titulaire du poste, travaillera en étroite collaboration avec des partenaires scientifiques, notamment Frédéric Jiguet (CESCO-MNHN), Sophie de Grissac (CESCO-MNHN) et Antoine Chabrolle (GISOM-MNHN), avec un rapportage régulier aux financeurs, notamment l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Les organismes partenaires sont également la Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC) le Ministère de la Transition Energétique, la Direction de l’Eau et de la Biodiversité (DEB) le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires, la Direction Générale des Affaires Maritimes, de la Pêche et de l’Aquaculture (DGAMPA), le Secrétariat d’Etat chargé de la mer et l’Institut français pour la recherche et l’exploitation de la mer (Ifremer). Une participation ponctuelle aux travaux de terrain est possible la première année afin de collecter les dernières données prévues pour le programme. Des déplacements ponctuels sont à prévoir à Paris. Un poste de travail et un ordinateur seront pourvus au CEFE à Montpellier, avec une possibilité de télétravail de deux jours par semaine au maximum. Le CEFE est un des plus importants laboratoires de recherche en écologie en France, avec un environnement intellectuel vibrant et des animations scientifiques permanentes, notamment promues par les dizaines d’étudiants en thèse et de chercheur(e)s postdoctoraux du laboratoire. Les personnels du CEFE s’insèrent naturellement dans une communauté montpelliéraine de recherche en écologie/évolution de plus de 2000 personnes.

Contraintes et risques

Risques très limités car les données nécessaires sont d'ores et déjà disponibles