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H/F CDD 24 mois Ingénieur de recherche – Modélisation de l’effet de la perte d’habitat induites par les infrastructures d’énergie renouvelable sur les populations animales


Date Limite Candidature : samedi 12 octobre 2024 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : H/F CDD 24 mois Ingénieur de recherche – Modélisation de l’effet de la perte d’habitat induites par les infrastructures d’énergie renouvelable sur les populations animales
Référence : UMR5175-AURBES-025
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : samedi 21 septembre 2024
Type de contrat : CDD Technique/Administratif
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2025
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Salaire brut mensuel à partir de 2875,89€ selon expériences
Niveau d'études souhaité : Niveau 7 - (Bac+5 et plus)
Expérience souhaitée : Indifférent
BAP : Sciences du vivant, de la terre et de l'environnement
Emploi type : Ingénieur-e biologiste en analyse de données

Missions

Il est maintenant très bien établi que le développement des énergies renouvelables peut avoir des effets négatifs sur la biodiversité, notamment certaines espèces protégées, telles que des oiseaux ou des chiroptères. Sur ces espèces, on distingue trois principaux types d’effets négatifs potentiels : (i) les mortalités directes (ex : par collision dans le cas de l’éolien), (ii) la perte ou la dégradation d’habitats naturels, et (iii) l’entrave aux déplacements essentiels des animaux pour l’accomplissement de leur cycle de vie (effet dit « barrière »).
Avant de pouvoir formuler des recommandations pertinentes pour concilier le développement des énergies renouvelables avec la préservation et la restauration de la biodiversité, il est essentiel de pouvoir évaluer le niveau d’impact associé à chacun des trois effets potentiels identifiés sur une espèce donnée. Pour cela, il est donc nécessaire d’avoir des outils qui permettent de quantifier les conséquences démographiques de chaque type d’effet à l’échelle d’une population animale. Un cadre de modélisation a récemment été développé pour quantifier l’impact démographique lié aux collisions de la faune volante dans le contexte de l’éolien, mais aucune méthodologie similaire n’existe pour les effets de type « perte d’habitat » et « effet barrière ».

Le projet pour lequel ce recrutement est effectué a pour objectif de combler en partie cette lacune en développant un cadre de modélisation visant à pouvoir quantifier l’impacts démographique des effets de type « perte d’habitat » engendrés par le développement des énergies renouvelables sur des populations d’espèces animales. Pour ce faire, ce projet s’appuiera, entre autres, sur les méthodologies de modélisation de la perte d’habitat développées dans d’autres contextes (écologie du paysage, écologie spatiale).

Activités

La personne recrutée aura pour mission de
(1) réaliser un l’état de l’art sur le sujet de la modélisation de la perte d’habitat dans divers domaines liés à la conservation de la biodiversité
(2) développer un cadre de modélisation (modèle conceptuel + programmation) permettant d’intégrer la perte d’habitat dans l’évaluation des impact démographiques liés au développement des énergies renouvelables.

Compétences

Préférentiellement titulaire d’un Doctorat en écologie avec des compétences reconnues en écologie statistique et dynamique des populations animales. Motivation pour la recherche opérationnelle et partenariale avec des acteurs multiples.

Contexte de travail

Localisation : UMR5175 Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive – Montpellier ; au sein de l’équipe HAIR sous la direction d’Aurélien Besnard.