En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez le dépôt de cookies dans votre navigateur. (En savoir plus)
Portail > Offres > Offre UMR5001-ALEVIA-040 - Chercheur en modélisation du cycle du mercure dans le pergélisol arctique (H/F)

Chercheur en modélisation du cycle du mercure dans le pergélisol arctique (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : mardi 8 octobre 2024 23:59:00 heure de Paris

Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler

Informations générales

Intitulé de l'offre : Chercheur en modélisation du cycle du mercure dans le pergélisol arctique (H/F)
Référence : UMR5001-ALEVIA-040
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ST MARTIN D HERES
Date de publication : mardi 17 septembre 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 décembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Entre 2 991.58 € et 4 166.70 € brut mensuel.
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : Système Terre : enveloppes superficielles

Missions

La mission générale est de développer une description du cycle du mercure (Hg) dans le modèle ORCHIDEE (https://orchidee.ipsl.fr/) et à évaluer l’impact du dégel progressif du pergélisol arctique sur la remobilisation de Hg.

Activités

- Développer une description du cycle du Hg dans le modèle ORCHIDEE et évaluer cet outil par comparaison aux données d’observations existantes.
- Tester et utiliser les développements pour répondre à des questions de recherche dans des simulations globales ou régionales.
- Présenter les résultats lors de conférences internationales.
- Assurer un suivi régulier des publications sur ce sujet et rédiger des articles scientifiques.

Compétences

- Expérience avérée en modélisation avec ORCHIDEE.
- Expérience avérée dans le codage en Fortran et Python.
- Expérience avérée en rédaction d’articles scientifiques.
- Bonne compréhension du système climatique et du cycle biogéochimique du mercure.
- Motivation pour la dissémination des résultats scientifiques.

Contexte de travail

L'Institut des Géosciences de l'Environnement (IGE, http://www.ige-grenoble.fr) est un établissement public de recherche français sous tutelle du CNRS Terre & Univers, de l'IRD, de l'Université Grenoble Alpes (UGA), de Grenoble-INP et de l'INRAE. Il rassemble environ 330 personnes dont 190 membres permanents (chercheurs, professeurs associés et titulaires, ingénieurs de recherche), et environ 140 doctorants, chercheurs post-doctorants et personnels en CDD. L'Institut accueille également chaque année plusieurs dizaines de stagiaires et de visiteurs scientifiques. L'Institut est installé sur trois sites du Campus universitaire de Grenoble (sites Molière, OSUG-B, et Maison Climat Planète). L'IGE est l'un des principaux laboratoires de l'Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG) qui est une structure fédérative de l'Institut National des Sciences de l'Univers (INSU) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

La personne sélectionnée rejoindra l’équipe CHIANTI qui s'intéresse au cycle d’espèces chimiques dans un contexte de changements globaux. Cette personne sera supervisée par Hélène Angot.

Contexte scientifique :

Environ 2500 tonnes de mercure (Hg) sont émises par les activités humaines chaque année. Cette substance, extrêmement toxique pour la santé humaine et à laquelle nous sommes tous exposés de par notre alimentation, circule et s’accumule au sein de l’atmosphère, la biosphère et les océans selon un cycle très complexe. L’Homme risque-t-il d’être plus exposé à ce neurotoxique à l’avenir ? La réponse dépend de la quantité de Hg qui sera remobilisée par les changements climatiques – principale inconnue à ce stade notamment en raison d’un manque d’outils de modélisation adéquats. L’Arctique, qui se réchauffe 3–4 fois plus vite que le reste de la planète, est au cœur de cette problématique. Le stock de Hg actuellement piégé dans le pergélisol arctique équivaut à 10 fois les émissions anthropiques cumulées au cours des 30 dernières années. Une remobilisation de ce stock, due au dégel progressif du pergélisol, pourrait avoir des conséquences environnementales et sociétales dramatiques à l’échelle planétaire. Il est ainsi essentiel de mieux comprendre le rôle du pergélisol dans le cycle du Hg futur, tant à l’échelle régionale que globale.