Informations générales
Intitulé de l'offre : Post-doctorat : Prévisions saisonnière de la ressource en eau souterraine (H/F)
Référence : UMR3589-SIMMUN-008
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : TOULOUSE
Date de publication : mercredi 30 octobre 2024
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 6 mois
Date d'embauche prévue : 1 février 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : Salaire brut mensuel compris entre 2991 € et 4170 € selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 30 - Surface continentale et interfaces
Missions
Le projet Aqui-FR vise au déploiement d’une modélisation de la ressource en eau souterraine couplée à la fois à la simulation des débits et à l’estimation de la recharge via le schéma de surface Surfex (Masson et al. 2013). Aqui-FR est basé sur l’intégration d’un ensemble d’applications hydrogéologiques existantes et généralement développées en lien avec des gestionnaires de l’eau. Aujourd’hui, Aqui-FR recouvre plus d’un tiers des aquifères sédimentaires de France, des aquifères karstiques, et quelques aquifères de socle. (Vergnes et al. 2020). Il est utilisé pour des applications sur la reconstitution historique passée, un suivi temps réel de la situation des aquifères, des prévisions saisonnières et des projections climatiques (Habets et al. 2019; Leroux et al. n.d.; Vergnes et al. 2020). Les prévisions saisonnières ont été évaluées sur une période de 25 ans, et ont montré une bonne capacité à anticiper la ressource en eau souterraine et en particulier les zones en sécheresses 6 mois à l’avance, et ce, principalement pour les prévisions couvrant la période estivale, avec des résultats particulièrement satisfaisant en fin d’été (Leroux et al. n.d.). Ainsi, depuis Janvier 2020, les prévisions saisonnières sont réalisées en temps réel, et ont notamment été utilisées pour anticiper les sécheresses de 2020.
Activités
L’objectif du CDD est de valider le système de prévision saisonnière des niveaux de nappes. Une première étape sera de comparer les performances de la prévision lorsque le système est alimenté par des prévisions saisonnière météorologiques issues du modèle Arpege-Système 8 (Batte and Deque 2016) utilisé en opérationnel à Météo-France pour la prévision saisonnière atmosphérique. Ces résultats seront comparés à ceux obtenus en utilisant des climatologies sur la période 1993-2016, ou une simple hypothèse de persistance. L’accent pourra être mis sur l’étude de la prévisibilité des processus responsables des variations des niveaux de nappes (précipitations, recharge, échanges nappe-rivière). Une deuxième étape consistera à mettre en place des outils de comparaison avec les observations piézométriques sur les années récentes, outils voués à être utilisés ensuite en opérationnel pour l’évaluation des prévisions en temps réel. Cela permettra d’affiner la fiabilité du système et donc d’améliorer la diffusion des résultats auprès des acteurs de la gestion de la ressource en eau.
Compétences
Thèse en géosciences, hydrologie, hydrogéologie ou météorologie
Compétence en modélisation de l’environnement
Compétence en programmation Python, système Linux
Connaissance en statistiques et traitement des données
Capacité de travail autonome et en équipe
Expérience en écriture scientifique pour la valorisation des travaux dans des journaux scientifiques
Contexte de travail
Le travail sera mené au CNRM-UMR3589 (Météo-France/CNRS) à Toulouse, sous la direction principale de Simon Munier au CNRM et de Florence Habets au laboratoire de Géologie de l’ENS avec des collègues experts contribuant au projet Aqui-FR et experts en prévisions saisonnières. Ce travail sera mené en forte collaboration avec le groupe de recherche Aqui-FR, notamment avec le service de Météo-France opérant en temps réel ces prévisions, afin de s’assurer que les diagnostiques et développement pourront être intégrés en opérationnel, avec les hydrogéologues modélisateurs (BRGM, CNRS, MinesParistech) à la fois pour les aspects modèle et pour les liens avec les travaux menés en parallèle sur le retour d’expérience des premières années de prévision, et enfin, avec l’Office Français de la Biodiversité qui finance le projet.
Contraintes et risques
Rien à signaler