Informations générales
Intitulé de l'offre : Chercheur en modélisation de la biogéochimie marine (H/F)
Référence : UAR636-ALERUB-021
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : jeudi 4 décembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 10 mois
Date d'embauche prévue : 1 mars 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : entre 3 131,32€ et 3 569,85€ bruts
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos
Missions
Le chercheur est chargé d’améliorer les paramétrisations des échanges air-mer de carbone dans les nouveaux modèles de système terre, pour le projet OptimESM.
Activités
- Implémentation, tests et évaluation de nouvelles parameterisations des échanges air-mer de carbone
- Développement de diagnostiques pour évaluer le réalisme du modèle de climat de l’IPSL pour les échanges océan atmosphère de carbone
- Application de ces diagnostiques à un ensemble de simulations numériques pour quantifier les améliorations du cycle du carbone dans le nouveau modèle de climat de l’IPSL
- Partage des résultats scientifiques dans des journaux et conférences
Compétences
- thèse de doctorat en océanographie, modélisation du climat, bio géochimie marine ou des disciplines connexes.
- expérience en modélisation numérique (océan, bio géochimie ou climat)
- maitrise d’un langage scientifique de programmation (Fortran, Python, ou équivalent).
- connaissance des environnements de calcul haute performance (HPC)
- compréhension des processus biogéochimiques et des mécanismes d’échange de gaz entre atmosphère et océan
- compétences en analyse de données et visualisation (Python, MATLAB, R, etc.).
- maitrise de l’anglais oral et écrit (l’anglais est la langue du projet)
- rigueur scientifique, autonomie et goût pour le travail en équipe
- motivation pour contribuer au développement de la prochaine génération de modèles de climat.
Contexte de travail
L’océan joue un rôle central dans la régulation du climat terrestre car il absorbe une part significative du dioxyde de carbone (CO2) anthropique de l’atmosphère. Quantifier le puits de carbone et sa variabilité future dépend fortement de la représentation des processus qui contrôlent les flux air-mer de CO2 dans les modèles, en particulier ceux qui influencent la couche superficielle de l’océan, les précipitations et la variabilité atmosphérique à haute fréquence.
Ce poste est financé par le CNRS dans le cadre du projet OPTIMESM, financé par l'Union européenne, dans le cadre du programme Horizon Europe (Grant Agreement ID 101081193). Le (la) candidat(e) aura l'occasion de travailler en étroite collaboration avec les autres partenaires du projet et d'assister aux assemblées générales et aux réunions spécifiques du projet.
Le travail se déroulera au sein du Centre de Modélisation du Climat de l’IPSL, qui est responsable de la préparation d’un nouveau modèle, IPSLCM7. Ce dernier alimentera le projet d’inter comparaison de modèles CMIP7 qui produira, entre autres, les projections climatiques qui figureront dans les prochains rapports du GIEC. Le projet OptimESM soutient ces préparatifs, en confrontant les efforts parallèles de 4 centres de modélisation du climat dont l’IPSL.
Le (la) candidat(e) sera en charge d’intégrer, évaluer et tester les nouvelles paramétrisations des échanges air-mer de carbone, à partir des développements récents, dont :
• La représentation de la couche superficielle de l’océan (Bellenger et al., 2023, JGR – Oceans),
• Le role des precipitations (Parc et al., 2024, Nature Geoscience),
• Les effets de la variabilité atmosphérique haute fréquence (Dombret et al., in review, Biogeosciences).
Ces développements seront implémentés et testés dans modèle d’océan de l’IPSL et des configurations couplées, afin de quantifier leur impact sur le puits océanique de carbone dans différents contextes climatiques (variabilité interannuelle, projections climatiques, simulations mCDR...)
Le (la) chercheur postdoctorant pourra aussi s’intéresser aux autres processus qui influencent les échanges air-mer de CO2 (e.g., effets des bulles, surfactants, etc.) en collaboration étroite avec les équipes de modélisation océanique et biogéochimique de l’IPSL.
Le(la) candidat(e) travaillera sous la supervision conjointe de Laurent Bopp (IPSL, LMD), Hugo Bellenger (IPSL, LMD), et Christian Ethé (IPSL).
Il (elle) sera affecté au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD), situé à l’École Normale Supérieure (ENS), Paris, avec des interactions régulières avec les autres laboratoires de l’IPSL (notamment de Sorbonne Université).
Emploi à temps plein, sans conditions particulières d’exercice
Lieu : LMD-IPSL, campus ENS, 75005 Paris