Missions

Le travail de la personne recrutée portera principalement sur l’évaluation de l’implantation et des processus des programmes SERENITY et PAV-F, ainsi que sur l’évaluation qualitative des effets.

Activités

- participer à la collecte et à l’analyse des données qualitatives
- assurer la coordination du projet (contacts avec les terrains, organisation du calendrier des entretiens...)
- rédiger les livrables (bilans intermédiaires, rapports, fiches-synthèse)
- participer éventuellement aux productions scientifiques en lien avec le projet (en qualité de premier auteur ou de co-auteur)

Compétences

Titulaire d’un Master en sciences humaines et sociales ou sciences juridiques (Criminologie, Sociologie, Anthropologie, Psychologie, Droit, ou Sciences politiques)
- avoir une très bonne maîtrise des méthodes qualitatives, tout en pouvant intégrer des protocoles de recherche quantitative
- avoir une expérience dans le domaine carcéral, criminologique ou de la réinsertion sociale des personnes placées sous main de justice
- avoir d’excellentes capacités d’organisation, de coordination et de gestion de projets
- démontrer un intérêt fort pour l’interdisciplinarité et une ouverture à la complémentarité des disciplines, cadres théoriques et méthodes de recherche.
- connaître la Direction de l'Administration Pénitentiaire et le fonctionnement de l’Administration Pénitentiaire serait un atout supplémentaire.

Contexte de travail

L'objectif du projet de recherche PREV est d’évaluer la conceptualisation, l’implantation et l’efficacité de deux programmes de prévention de la récidive en matière de violences conjugales, déployés par l’Administration Pénitentiaire, à savoir les programmes SERENITY et PAV-F. Dans le cadre de ce projet, deux dimensions seront plus particulièrement interrogées : d’une part, l’évaluation d’implantation et des processus afin d’étudier la manière dont le programme est déployé, documenter les écarts par rapport à la conception initiale du programme, ainsi que préciser les freins et leviers à la mise en œuvre du programme ; d’autre part, une évaluation des effets et des impacts afin d’étudier la capacité du programme à atteindre ses objectifs, en distinguant des effets à court et à moyen termes.
Pour ce faire, le projet privilégie une méthode de recherche quasi-expérimentale et longitudinale construite autour de méthodes quantitatives (notamment, questionnaires en pré- et post-intervention) et qualitatives (notamment, entretiens semi-structurés et observations), en interrogeant l’ensemble des acteurs constituant le dispositif (professionnels de l’Administration Pénitentiaire et personnes placées sous main de justice).
Financé par la Maison Européenne des Sciences de l’Homme et de la Société, et la Direction interrégionale des services pénitentiaires Grand-Centre – Dijon, le projet PREV est coordonné par Massil Benbouriche (Laboratoire PSITEC, Université de Lille).

Contraintes et risques

Dans le cadre de ses missions, la personne recrutée sera amenée à se déplacer sur le territoire national. La mission suppose donc une mobilité importante.