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POST-DOCTORAL EN MODÉLISATION DE LA SURFACE TERRESTRE ET DE LA MATIÈRE ORGANIQUE DU SOL (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : jeudi 9 mai 2024

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Informations générales

Intitulé de l'offre : POST-DOCTORAL EN MODÉLISATION DE LA SURFACE TERRESTRE ET DE LA MATIÈRE ORGANIQUE DU SOL (H/F)
Référence : FR636-MARCAS-008
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : GUYANCOURT
Date de publication : jeudi 18 avril 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 septembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : 2992,93€ brut mensuel
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : Surface continentale et interfaces

Missions

Dans le cadre du projet Holisoils, nous proposons un contrat post-doctoral de 12 mois. Les principaux objectifs scientifiques et les tâches connexes du poste seront de mieux comprendre l'importance des changements de CUE dans la réponse de la respiration hétérotrophe du sol en définissant une fonction statistique permettant de cartographier le CUE et d’implémenter cette fonction dans le modèle ORCHIDEE.

Activités

Le(a) post-doctorant embauché(é) analysera certaines données d'incubation de l'effet d'amorçage et proposera un nouveau schéma à mettre en œuvre dans le modèle de surface terrestre ORCHIDEE. Une fois implémenté, des simulations seront effectuées pour quantifier l'effet des changements de CUE par rapport aux changements de décomposition du SOC sur le flux de respiration hétérotrophe.

Compétences

Nous sommes à la recherche d’un candidat ou d’une candidate avec un thèse en sciences du climat, biogéochimie ou sciences du sol avec un fort attrait pour la modélisation. Des compétences en language informatique sont nécessaires (R, python ou fortran). Le candidat ou la candidate doit avoir démontrer ses capacités à communiquer ces résultats dans des revues scientifiques et des congrès internationaux.

Contexte de travail

Les lacunes dans les connaissances sur le cycle global du carbone et ses rétroactions avec l'atmosphère limitent notre capacité à prévoir le changement climatique. Le rôle de l'adaptabilité de la CUE dans les échanges de carbone entre la terre et l'atmosphère est un aspect clé particulièrement peu contraint. Le CUE est un paramètre clé dans les modèles de surface terrestre qui partitionne les flux de carbone de décomposition en respiration hétérotrophe et en recyclage de la MO. Dans les modèles, le CUE n'est ni distribué dans l'espace ni dépendant du temps, alors que les observations suggèrent qu'il est contrôlé par la température ou le rapport C:N du substrat, par exemple. L'objectif est d'améliorer la paramétrisation de la CUE dans le modèle en utilisant les résultats obtenus lors d'une expérience d'incubation de sol en cours utilisant une grande diversité de sols. Le CUE observé sera ensuite décrit à l'aide de modèles statistiques et/ou d'apprentissage automatique qui seront ensuite implémentés dans le modèle de surface terrestre ORCHIDEE. L'analyse des données et les aspects de modélisation sont la responsabilité de l'IPSL et le travail sera supervisé par Bertrand Guenet avec de fortes interactions avec les partenaires du projet.

Lieu de travail : Equipe Surface et Reservoirs du laboratoire de Géologie de l’ENS, 24 rue Lhomond, 75 005 Paris