Description du sujet de thèse

Le domaine des batteries organiques fait l'objet d’un vif intérêt en raison de la multitude d'opportunités qu’offrent ces systèmes comme la réduction du poids, du coût et de l’empreinte environnementale des batteries. La richesse structurelle des composés organiques leur confère une grande adaptabilité, ce qui les rend idéaux pour la conception de matériaux d'électrodes positives et négatives. L'intérêt pour cette famille de matériaux ne cesse de croître et des avancées majeures ont été réalisées par la communauté scientifique au cours des cinq dernières années. Ces matériaux offrent des réactivités spécifiques, telles que l'insertion d'anions dans des matériaux de type p.1 Ce type de matériaux peut ensuite être utilisé dans des batteries « dual-ion » ou anioniques de nouvelle génération qui permet de réduire, voire de s’affranchir de l’utilisation de métaux critiques.

Dans le cadre d'un projet national dédié à la construction de batteries « anion-ion » innovantes (totalement sans métal), ce projet doctoral se focalisera en particulier sur l'électrode positive, en étroite collaboration avec les partenaires du projet (IMN Nantes, CEA Grenoble, IFPEN, LEPMI). Dans ce but, nous recherchons un.e scientifique motivé.e et dynamique qui sera chargé.e de :
- synthétiser de nouvelles molécules électroactives à haut potentiel,
- d'étudier leurs propriétés physico-chimiques et
- déterminer leurs propriétés électrochimiques en vue de leur utilisation en tant qu'électrode positive.

Contexte de travail

Pour ce projet, vous devez avoir de solides compétences en synthèse organique et un intérêt pour les matériaux moléculaires et l'électrochimie. Une expérience préalable en synthèse organique et caractérisation associée est obligatoire. Une expérience préalable en électrochimie et/ou en matériaux pour batteries serait bénéfique. La maîtrise de l'anglais ainsi que des aptitudes à la rédaction et à la communication sont vivement recommandées.

Le Laboratoire de Réactivité et de Chimie des Solides (LRCS), Unité Mixte de Recherche dynamique entre le CNRS et l'Université de Picardie Jules Verne, est situé à Amiens. Il héberge plus de 130 personnes, de 25 nationalités différentes, qui travaillent principalement sur les technologies du stockage électrochimique d'énergie (batteries) et de conversion de l’énergie solaire (photovoltaïque).

Pour plus d'informations sur le laboratoire d'accueil : https://www.lrcs.u-picardie.fr/

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.