Informations générales
Intitulé de l'offre : H/F Offre de thèse: Sélection sexuelle et effet sur la valeur sélective chez les angiosperms
Référence : UMR5554-JEATON-010
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : jeudi 22 mai 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel
Section(s) CN : 29 - Biodiversité, évolution et adaptations biologiques : des macromolécules aux communautés
Description du sujet de thèse
La sélection sexuelle est généralement considérée comme s’appliquant à tous les organismes se reproduisant sexuellement et devrait donc également concerner les plantes. Pourtant, les prédictions générales issues de la théorie de la sélection sexuelle restent largement non testées dans le règne végétal. Dans le contexte du projet ERC SEXIPLANTS (coordonné par Jeanne Tonnabel), ce projet de doctorat vise à tester l’une des prédictions les plus fondamentales de cette théorie : à savoir que la compétition entre mâles et le choix des femelles favorisent les individus de meilleure qualité génétique, impactant ainsi positivement la valeur sélective des populations.
Pour répondre à cette question, le projet combinera trois approches complémentaires :
(1) l’évolution expérimentale, en testant si des populations de Brassica rapa ayant évolué pendant 20 générations en monogamie versus polygamie diffèrent en charge mutationnelle et en capacité de réponse au stress ;
(2) la génétique quantitative, en testant si les traits végétaux permettant d’accéder aux partenaires et à leurs gamètes sont génétiquement corrélés à d’autres composantes de la valeur sélective ;
(3) une méta-analyse quantifiant l’intensité de la sélection sexuelle chez plusieurs espèces d’angiospermes et testant les associations, avec les tendances démographiques et les traits des plantes.
Contexte de travail
La personne recrutée sera en charge de collecter des données, de les analyser et de rédiger les manuscrits présentant les résultats associés :
(1) mise en place de protocoles de croisements et d’évolution en réponse au stress et analyse de jeux de données sur l’évolution de la dépression de consanguinité dans des jardins communs ;
(2) mise en place de protocole de génétique quantitative et mesure de traits afin de quantifier des corrélations génétiques ;
(3) mise à jour et analyse d’une base de données combinant des jeux de données d’analyses de paternité/parenté chez les angiospermes ;
(4) acquisition de traits à l’échelle des angiospermes dans des bases de données et à l’aide de protocoles d’échantillonnage.
La personne recrutée sera aussi en charge, conjointement avec Jeanne Tonnabel, de superviser les activités des techniciens et étudiants de Master qui participeront à ces projets.
Le doctorant rejoindra une atmosphère de travail stimulante composée de chercheurs dynamiques travaillant sur la sélection sexuelle chez les plantes dans le cadre du projet SEXIPLANTS avec de grandes opportunités de collaboration (François Rousset, Agnès Mignot, Tim Janicke). Le doctorant travaillera à l'Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (ISEM, UMR 5554). Montpellier offre un environnement scientifique très stimulant pour les biologistes évolutionnistes avec de nombreux séminaires et de nombreuses opportunités d'interaction avec des scientifiques de renom. La langue de travail sera l'anglais mais quelques notions de français seront utiles dans la vie quotidienne.
Contraintes et risques
Contraintes liées au travail sur ordinateur et expérimentations.