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Doctorante en biologie cellulaire (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : vendredi 27 juin 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Doctorante en biologie cellulaire (H/F)
Référence : UMR5305-JEAMAL-003
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : LYON 07
Date de publication : vendredi 6 juin 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est de 2200,00 € brut par mois
Section(s) CN : 28 - Pharmacologie, bio-ingénierie, imagerie, biotechnologie

Description du sujet de thèse

Les récepteurs au domaine discoidin (DDR) 1 et 2 régulent des procédés biologiques essentiels et l’homéostasie des tissus par leur interactions avec le collagène, la protéine la plus abondant du corps humain. La dérégulation de ces récepteurs est associée au déclenchement ou à la progression de nombreuses pathologies, dont l’insuffisance rénale, la fibrose, les maladies cardiovasculaires, l’arthrose ou le cancer. Cela fait de DDR1 et DDR2 des cibles thérapeutiques extrêmement intéressantes pour la prévention ou le traitement de maladies représentant un enjeu clinique majeur. Toutefois, les principes actifs ciblant DDR1 ou DDR2 sont non spécifiques et résultent en d’importants effets secondaires. Les DDRs restent des récepteurs au collagène peu étudiés, et peu de progrès ont été accomplis pour déterminer les mécanismes d’activation distincts pour DDR1 ou DDR2. Pour répondre à ces problèmes, nous proposons de rassembler chercheurs qui partagent un intérêt pour les DDRs pour diriger un projet avec une approche biomimétique. D’abord, des peptides triple hélices (THPs) mimant les sites de liaisons clés du collagène seront utilisés pour décrypter les interactions spécifiques à DDR1 ou DDR2 et le collagène. Ensuite, les ligands THPs spécifiques pour DDR1 ou DDR2 seront criblés pour identifier de nouveaux principes actifs pour traiter les pathologies associées à ces récepteurs. Plus particulièrement, nous ciblerons DDR2 pour la prévention de l’arthrose, une source croissante d’invalidité avec plus de 300 millions de patients dans le monde ; et DDR1 pour bloquer la progression et la rechute des glioblastomes, le type de cancer du cerveau le plus répandu et agressif, avec un taux de survie de 10% dans les 5 ans après le diagnostic.

Contexte de travail

Ce projet fait partie d’une collaboration internationale entre le Laboratoire de Biologie Tissulaire et d’Ingénierie thérapeutique (Lyon, France), Imperial College London (Royaume-Uni) et l’Université de Bayreuth (Allemagne). Il rassemble des expertises dans les domaines de la biologie structurale, la biologie moléculaire et l’ingénierie tissulaire.
Le poste est situé au LBTI (CNRS) à l’IBCP (Institut de la Biologie et Chimie des Protéines) à Lyon en France.
Le doctorant ou la doctorante aura l’opportunité de visiter les laboratoires partenaires à Imperial College London et l’Université de Bayreuth au cours de la thèse, afin d’effectuer des expériences et acquérir de nouvelles compétences.
La date de commencement est prévue en Octobre 2025. Le contrat est pour 3 ans.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.