Informations générales
Intitulé de l'offre : Offre d'un contrat doctoral en Neurosciences, H/F
Référence : UMR5203-CARBEC-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : jeudi 24 juillet 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération de 2200,00 brut € mensuel
Section(s) CN : 25 - Neurobiologie moléculaire et cellulaire, neurophysiologie
Description du sujet de thèse
Environ 300 millions de personnes dans le monde et une personne sur cinq en France ont souffert ou souffriront de dépression au cours de leur vie. La dépression se caractérise en partie par une grande tristesse, un sentiment de désespoir (humeur dépressive), une perte de motivation et une diminution du sentiment de plaisir. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide. Les antidépresseurs actuels, qui ciblent principalement les systèmes monoaminergiques, présentent de nombreuses carences : ~30% des patients restent réfractaires aux traitements antidépresseurs classiques, leur action est retardée et ils induisent de nombreux effets secondaires. Améliorer les traitements symptomatiques de la dépression constitue donc un enjeu important afin de proposer des traitements plus efficaces, à action plus rapide et plus sûrs pour les patients. Des études cliniques récentes suggèrent que les hallucinogènes (comme le LSD ou la psilocybine) ont une action antidépressive rapide et qui dure plusieurs semaines, ils constituent donc une approche thérapeutique prometteuse. Cependant, les mécanismes précis de l'action antidépressive de ces molécules hallucinogènes restent à ce jour méconnu. Le but de cette étude sera de caractériser les mécanismes moléculaires et cellulaires par lesquels les psychédéliques sérotoninergiques induisent leur effet antidépresseur rapide et durable dans des modèles précliniques de dépression. Ce projet combinera des analyses électrophysiologiques (transmission et plasticité synaptique, propriétés électrophysiologiques intrinsèques) et comportementales à des approches de biochimie, d'immunohistochimie et de phosphoprotéomique.
Contexte de travail
L'institut de Génomique Fonctionnelle (IGF) est une Unité Mixte de Recherche CNRS-INSERM-Université de Montpellier à vocation multidisciplinaire dont les programmes de recherche couvrent les domaines des neurosciences, de la physiologie et de la biologie du cancer. L'IGF accueille environ 350 personnes – chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, post- doctorants et étudiants – réparties au sein de 23 équipes de recherche, 8 plateformes technologiques et des services de soutien à la recherche. Le doctorant travaillera sous la responsabilité du C. Bécamel au sein de l'équipe "Neuroprotéomique et Signalisation des Maladies Neurologiques et Psychiatriques" dirigée par Philippe Marin. Au moment de la prise de fonction, l'équipe comprendra 9 chercheurs, 3 ITA, 2 postdoctorants et 7 doctorants.
Contraintes et risques
Possibles astreintes le week-end en fonction des expériences.