Informations générales
Intitulé de l'offre : Chercheur CDD Développement de l'informatique non conventionnelle ( ie redervoir computing) dans des réseaux couplés de résonateurs nanoélectromécaniques à double tambour (Lille, France) H/F
Référence : UMR8520-FRELEF-195
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : VILLENEUVE D ASCQ
Date de publication : vendredi 10 octobre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 13 mois
Date d'embauche prévue : 1 février 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : De 3071,50€ à 3501,51€ bruts mensuels pour un chercheur débutant.
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 08 - Micro et nanotechnologies, micro et nanosystèmes, photonique, électronique, électromagnétisme, énergie électrique
Missions
La croissance rapide de la consommation d'énergie par les technologies de l'information et de la communication qui pourrait conduire 20% de la production mondiale d'énergie à être consommée par l'adoption de l'intelligence artificielle. Par conséquent, une architecture informatique «non conventionnelle» au-delà du schéma basé sur CMOS et un matériel économe en énergie adapté au schéma non conventionnel sont hautement souhaités pour le futur matériel d'IA hautement intégré sur une puce.
L’équipe française de l’IEMN a développé un résonateur nanoélectromécanique (NEMS) unique, composé d’un tambour en nitrure de silicium couplé par capacité à un tambour résonateur en aluminium, appelé « résonateur à double tambour ». Le design original de ce dispositif permet d’accéder à des fonctions de détection par peignes de fréquences ainsi qu’à des fonctions de calcul au sein d’un seul élément. Jusqu'à présent, notre équipe a également développé un dispositif de mesure de calcul de réservoir basé sur un système de détection optomécanique micro-ondes et réalisé des fabrications de réseaux de résonateurs à double tambour couplés, avec le soutien financier du projet européen Chist-ERA NOEMIA et du projet français ANR-MORETOME. Une fonction simple de calcul de réservoir et l'entraînement d'un réseau de neurones artificiels ont été démontrés à partir d'un seul dispositif nanomécanique.
La mission principale de ce projet postdoctoral, soutenu financièrement par le projet IMITECH, est de développer une fonction de reservoir computing basée sur un réseau de NEMS couplés, constitué de deux résonateurs à double tambour ou plus. Ce travail va au-delà de l’état de l’art actuel et repose sur une compréhension approfondie des degrés supplémentaires de complexité non linéaire dans les réseaux de résonateurs couplés. L’aboutissement de ce projet ouvrira la voie à un nouveau schéma non conventionnel pour les futures générations de matériel destiné à l’intelligence artificielle.
Activités
Les activités de ce poste comprendront la caractérisation expérimentale de différents oscillateurs nanoélectromécaniques en nitrure de silicium couplés et la mise en œuvre de fonctions de reservoir computing basées sur une programmation FPGA. Elles incluront également le développement de modèles multiphysiques, tant par simulations numériques que par calculs analytiques, ainsi que l’analyse de données à l’aide de langages de programmation tels que Python et MATLAB. Le(a) postdoctorant(e) participera aussi à l’accompagnement et au suivi des doctorants de l’équipe, et contribuera à la rédaction de rapports de recherche, à la publication d’articles scientifiques, à la présentation des résultats lors de conférences, ainsi qu’à la communication avec les différents collaborateurs.
Compétences
Nous recherchons un(e) candidat(e) hautement motivé(e), issu(e) d’un profil en ingénierie ou de la recherche fondamentale dans les domaines de la dynamique non linéaire, de l’optomécanique ou de la nanomécanique. Vous êtes titulaire, ou sur le point d’obtenir, un doctorat dans au moins l’un des domaines suivants : nanomécanique/nanoélectromécanique, modélisation multiphysique (simulations numériques, par ex. MATLAB ou Python, ou modélisation analytique), optomécanique ou dispositifs haute fréquence. Vous êtes désireux(se) d’apprendre et d’élargir vos connaissances. Vous disposez de connaissances de base en circuits analogiques et numériques, d’une expérience dans différentes techniques de caractérisation haute fréquence (par ex. amplificateur lock-in, oscilloscope, FPGA, etc.) ainsi que d’une expérience avérée en programmation (Python ou MATLAB). Vous maîtrisez l’anglais, à l’écrit comme à l’oral, le français constituant un atout sans être obligatoire. Enfin, vous avez la capacité de contribuer efficacement au sein d’une équipe tout en travaillant de manière autonome lorsque cela est nécessaire.
Contexte de travail
L’Institut d’Électronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie (IEMN, UMR CNRS 8520 – https://www.iemn.fr/en/ ) est situé à Villeneuve-d’Ascq, à proximité de la ville de Lille (France). Comptant plus de 500 personnes, l’institut couvre un large éventail de recherches allant de la physique à la science des matériaux, en passant par l’acoustique, la micro- et la nanotechnologie. Nous mettons à disposition des plateformes de mesure pour le reservoir computing, de caractérisation des NEMS haute fréquence, ainsi que des simulateurs numériques et un environnement multiphysique. Le/la post-doctorant(e) recruté(e) bénéficiera d’une formation et d’un soutien technique assurés par les chercheurs permanents du CNRS au sein de l'IEMN. Le/la candidat(e) devra être capable de travailler de manière autonome tout en collaborant étroitement avec une équipe de recherche.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
Risques liés aux mesures à haute fréquence : formation sur site