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Postdoc (H/F): Exploration in situ de l’interface électrode/électrolyte de batterie via électrogravimétrie

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : jeudi 26 juin 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Postdoc (H/F): Exploration in situ de l’interface électrode/électrolyte de batterie via électrogravimétrie
Référence : UMR8260-OZLSEL-010
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : jeudi 5 juin 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : entre 2889,51€ and 4082,90€ bruts mensuels selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 14 - Chimie de coordination, catalyse et procédés, interfaces

Missions

Nous recherchons un chercheur postdoctoral (H/F) motivé et compétent pour travailler sur une étude fondamentale des interfaces dans les batteries non aqueuses, en particulier sur la dynamique à l’interface électrolyte–électrode et les mécanismes d’intercalation des ions.
Ce poste s’inscrit dans le cadre du projet ANR DEEP-SENS, qui vise à mieux comprendre les interfaces électrode–électrolyte dans les batteries rechargeables grâce à des méthodes de caractérisation in situ.
Le projet utilise l’ac-électrogravimétrie, une technique qui associe des capteurs piézoélectriques (type QCM) à la spectroscopie d’impédance électrochimique (EIS), pour étudier les phénomènes clés dans des systèmes comme les batteries lithium-ion et sodium-ion, notamment : (i) la formation des couches SEI/CEI, (ii) la (dé)solvatation des ions, (iii) le transfert ionique à l’interface and (iv) l’évolution des propriétés mécaniques des électrodes pendant les cycles.

Activités

Le projet étudiera le comportement des ions à l’interface électrode–électrolyte, en se concentrant sur la désolvatation des ions avant leur intercalation. Pour cela, des techniques électrochimiques avancées comme l’EQCM associée à l’SIE (ac-électrogravimétrie) seront utilisées pour suivre en temps réel les transferts de masse et de charge.
L’étude commencera avec des électrolytes classiques pour poser les bases, avec la possibilité d’élargir à d’autres compositions selon l’avancement du projet.
Activités principales :
• Réaliser des mesures EQCM et ac-électrogravimétriques pour analyser les interfaces.
• Interpréter les résultats pour comprendre la désolvatation et ses effets sur l’intercalation.
• Mener des caractérisations complémentaires avec des méthodes classiques.
• Participer à l’élaboration de relations entre la composition des électrolytes et leurs performances.
• Travailler en lien avec des partenaires expérimentaux et théoriques pour valider les données.

Compétences

• Doctorat en électrochimie, science des matériaux, chimie physique ou dans un domaine connexe.
• Solide expérience des interfaces dans les batteries, du transport ionique ou de l’analyse de surface.
• Maîtrise pratique des techniques EQCM et SIE; une expérience en ac-électrogravimétrie serait un atout important.
• Bonne connaissance des électrolytes non aqueux et des matériaux d’intercalation.
• Excellentes compétences en analyse de données et en rédaction scientifique.

Contexte de travail

Ce projet postdoctoral s’inscrit dans le cadre d’un projet ANR (DEEP-SENS), qui réunit deux laboratoires académiques et une entreprise : le CSE – Laboratoire de Chimie du Solide et de l’Énergie (Collège de France, Paris), le LISE – Laboratoire Interfaces et Systèmes Électrochimiques (Sorbonne Université, Paris), ainsi que la société BioLogic (Grenoble).
Au sein du Collège de France (Paris, France), le laboratoire Chimie du Solide – Énergie (CSE) est un laboratoire de renommée internationale, spécialisé dans la science fondamentale des matériaux pour le stockage de l’énergie et le développement de dispositifs de stockage.
Les principales activités du CSE incluent la conception de nouveaux matériaux d’insertion, l’étude de nouveaux mécanismes de réactivité du lithium, la maîtrise des interfaces, ainsi que l’exploration de chimies alternatives au-delà du Li-ion (telles que le Na-ion, les batteries tout solide…). Le laboratoire développe également des approches in situ pour le suivi des paramètres clés des batteries, à l’aide de capteurs intégrés.

Contraintes et risques

non