En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez le dépôt de cookies dans votre navigateur. (En savoir plus)
Portail > Offres > Offre UMR8104-PAOPIE-004 - chercheur post-doctorant pour étudier la synapse immunologique T-B (H/F)

chercheur post-doctorant pour étudier la synapse immunologique T-B (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : mardi 19 août 2025 23:59:00 heure de Paris

Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler

Informations générales

Intitulé de l'offre : chercheur post-doctorant pour étudier la synapse immunologique T-B (H/F)
Référence : UMR8104-PAOPIE-004
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 14
Date de publication : mardi 29 juillet 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : A partir de 3081 euros bruts mensuels
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 22 - Biologie cellulaire, développement, évolution-développement, reproduction

Missions

Le/la postdoctorant·e contribuera à un projet financé par l’ANR visant à explorer les mécanismes de communication mécanique entre cellules immunitaires. L’objectif principal est d’étudier les processus physiques par lesquels les lymphocytes B, en tant que cellules présentatrices d’antigènes, interagissent mécaniquement avec les lymphocytes T au niveau de la synapse immunologique, en s’appuyant sur des approches de microscopie avancée et de microfabrication, ainsi que sur des concepts issus de la physique statistique et de la matière molle.

Activités

• Étudier les interactions mécaniques entre lymphocytes B et T lors de la synapse immunologique.
• Analyser la structure et la dynamique de la synapse immunitaire sur des substrats de propriétés mécaniques et chimiques différentes, en géométries 2D (TIRF) et 3D (confocale).
• Perturber la formation de la synapse par flux hydrodynamique dans une puce microfluidique, siRNA ou traitements médicamenteux.
• Mesurer les propriétés mécaniques des cellules par cytométrie de déformabilité, micro-indentation et microrhéologie.
• Adapter et ameilorer les techniques de microfabrication utilisées dans l’équipe (pièges microfluidiques, substrats mous, surfaces structurées).
• Techniques principales : culture et purification cellulaire, microfluidique, microscopie de fluorescence (TIRF, IRM, spinning disk, super-résolution STORM/STED, biosenseurs, FRET), cytométrie en flux.

Compétences

• Formation : doctorat en biophysique, biologie cellulaire, immunologie ou discipline connexe
• Expertise technique : excellente maîtrise de la microscopie optique et de l’analyse quantitative d’images
• Compétences en ingénierie : connaissances en microfabrication, microfluidique et en mécanobiologie
• Aptitudes transversales : capacité à travailler en équipe multidisciplinaire, à communiquer efficacement, à faire preuve d’autonomie et de curiosité scientifique
• Langues : très bon niveau d’anglais (le français est un atout, mais non indispensable)

Contexte de travail

Le/la postdoctorant(e) rejoindra l’équipe DyCRIC (Dynamiques des réponses immunitaires dépendantes du cytosquelette) de l’Institut Cochin, un centre de recherche biomédicale situé au cœur de Paris, placé sous la tutelle de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Paris Cité.
L’équipe est co-dirigée par P. Pierobon et J. Delon, et comprend actuellement 3 chercheurs permanents, 2 technicien·nes, 3 doctorant·es, 1 postdoctorant·e et plusieurs stagiaires.
Notre recherche se situe à l’interface de l’immunologie, de la biologie cellulaire et de la biophysique, appliquée à des problématiques fondamentales et aux maladies inflammatoires.
Site de l’équipe : https://institutcochin.fr/en/equipes/dynamics-cytoskeleton-dependent-responses-immune-cells
Ce projet s’inscrit dans le consortium ANR collaboratif CriticaliTy, incluant des laboratoires à Marseille, Palaiseau et Metz — des déplacements dans ces laboratoires sont à prévoir.

Contraintes et risques

Travail en laboratoire de niveau L2 (BSL2) requis pour l’utilisation de cellules primaires humaines et l’accès à des microscopes spécifiques situés dans la zone L2 du laboratoire. Un travail avec des souris disséquées pourra également être nécessaire. Des déplacements et des séjours de courte durée dans les laboratoires des collaborateurs du consortium peuvent être requis.