Missions

Les HDL de fer et de manganèse - les premières sont souvent appelées « rouilles vertes » - sont des matériaux qui présentent un vaste potentiel en matière de stockage de l'énergie, d'assainissement de l'environnement et d'imagerie médicale. Cependant, leurs applications pratiques sont entravées par une limitation critique : l'instabilité structurelle. Les premières études suggèrent que certaines molécules peuvent améliorer de manière significative la stabilité de l'HDL (« vieillir sans rouiller »). La mission est de déterminer le mécanisme exact de la dégradation et l'échelle à laquelle cette stabilisation peut se faire.

Activités

- Élucider les mécanismes qui sous-tendent la dégradation, la dissolution et les transformations structurelles de l'HDL.
- Identifier les conditions optimales pour créer des matériaux HDL durables et stables qui conservent la réactivité souhaitée.

Compétences

- Doctorat en science des matériaux ou en chimie.
- Expertise dans les techniques de caractérisation des matériaux telles que l'IR, le Raman, l'XPS, le MEB, la spectroscopie Mössbauer, l'AFM et la DRX.
- Connaissance des méthodes de synthèse inorganique.

Contexte de travail

Le LCPME (Laboratoire de Chimie Physique et de Microbiologie pour les Matériaux et l'Environnement) est situé à Villers-lès-Nancy, dans l'agglomération nancéienne, dans l'Est de la France. Le laboratoire accueille environ 70 chercheurs travaillant à l'intersection de la chimie physique et de la microbiologie. Les projets en cours portent sur le développement de microélectrodes, la surveillance des virus dans les eaux usées et la création d'outils antibactériens innovants. Le laboratoire est facilement accessible grâce au système moderne de trolley de la ville.