Missions

Les missions seront réalisées à l’IPGP dans une équipe de 3 ingénieurs et 2 scientifiques directement impliqués dans le développement de la mission NanoMagSat en collaboration avec les partenaires industriels (principalement CEA et Open Cosmos) et en contact avec d’autres scientifiques à l’IPGP et en Europe principalement.
Assister l’équipe scientifique et le consortium pour les études préparatoires de type simulation « End-to-End » afin de valider les choix techniques du consortium et évaluer l’adéquation des performances de la mission aux objectifs scientifiques. Venir en support afin d’adapter et mettre en œuvre des codes numériques permettant de simuler le comportement des satellites ainsi que les observations que ceux-ci seront amené à faire. Spécifiquement, développer les chaines de simulation et traitement des données de l’instrument scientifique GNSS de la mission pour le simulateur End-to-End qui doit être livré à l’ESA.
Participer aux activités de tests des récepteur et antenne GNSS de la mission, pour l’analyse des données de test et pour en intégrer les résultats au simulateur End-to-End.
Préparer des jeux de données synthétiques et utiliser des données d’autres missions satellitaires (p.ex. CASSIOPE) pour valider les performances de la mission pour l’observation et l’inversion de données d’occultation radio ionosphérique.
Participer à la rédaction des documents missions internes au consortium et des livrables à l’ESA.

Activités

Prise en main, adaptation et mise en œuvre de codes techniques et scientifiques.
Développement et codages d’outils numériques permettant de calculer des données synthétique, tester, valider et améliorer les chaines de traitement de la mission NanoMagSat.
Mise en œuvre de ces codes pour produire des jeux de données synthétique et tester les chaines de traitement.
Prise en main d’algorithmes de traitement de données existants et adaptation pour le cas spécifique de la mission NanoMagSat.
Rédaction des documents techniques et de comptes rendus, en français et en anglais.
Suivi de version des codes et des données produites et des documents techniques associés.
Participation aux réunions liées au projet, avec présentations en français et en anglais.

Compétences

Culture générale en physique, en particulier électromagnétisme (magnétisme, ondes électromagnétiques, ionosphère).
Expérience dans le traitement de données spatiales ou expérimentales, données brutes de récepteurs GNSS.
Connaissance des systèmes GNSS (GPS et Galileo) ou de l’exploitation de signaux radio pour des objectifs de mesure du milieu traversé (ionosphère).
Maitrise des langages de programmation usuels pour du calcul scientifique : matlab, python, shell script, c.
Maitrise du suivi de version des codes et de la documentation.
Capacité à communiquer et interagir professionnellement avec des interlocuteurs français et étrangers s’exprimant en anglais, en personne ou à distance.
Anglais lu/parlé/écrit à un niveau professionnel.

Formation et expérience nécessaires
Plusieurs parcours de formation sont possibles : en sciences de l’ingénieur, en sciences physiques, en sciences du traitement du signal, ou en sciences des données. Dans tous les cas, une formation ayant permis une première approche des données GNSS, du traitement des données serait appréciée.
Niveau ou diplôme : Diplôme d’ingénieur ou Doctorat.

Contexte de travail

L’Equipe de Géomagnétisme de l’IPGP travaille principalement sur l’étude du champ magnétique terrestre, c’est à dire des phénomènes naturels produisant des signaux magnétiques, ainsi que l’étude de la dynamique globale de la Terre. L’équipe joue un rôle international de premier plan dans la proposition, puis l’exploitation de missions spatiales terrestres pour le suivi et l’étude du champ magnétique terrestre et de l’environnement ionosphérique. L’équipe développe des codes de modélisation et de simulations numériques avancées. Elle exploite notamment des données acquises dans des observatoires et à bord de satellites, comme ceux de la mission ESA Swarm actuellement en cours, dont elle a la charge des magnétomètres absolus. L’équipe travaille également sur la préparation de la mission NanoMagSat, une future constellation de nanosatellites dont le développement est financé par l’ESA. Ces travaux se font principalement dans le cadre de contrats avec les agences spatiales (CNES et ESA, en particulier). Ils impliquent de fortes interactions avec les personnels de ces agences et d’industriels (CEA, Open Cosmos, ...), ainsi qu’avec des chercheurs étrangers dans le cadre de consortiums internationaux. Le poste proposé vise à renforcer l’équipe pour les nombreux besoins de simulations nécessaires à la préparation du projet NanoMagSat.

Contraintes et risques

Temps plein (100%) à l’IPGP, 1 rue Jussieu, Paris 5.
Déplacements à prévoir en France ou à l’étranger de une journée à une semaine (dans le cadre de missions), exceptionnellement davantage, dans le cadre de collaborations/formations.
Capacité de travailler en télétravail en cas de nécessité.