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Chercheur post-doctoral en biologie (H/F) : Etude de l'immunité innée dans les cellules métaboliques

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : dimanche 4 juin 2023

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Chercheur post-doctoral en biologie (H/F) : Etude de l'immunité innée dans les cellules métaboliques
Référence : UMR5535-NADLAG-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : mardi 2 mai 2023
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 octobre 2023
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Rémunération entre 2833 € et 4003 € brut mensuels selon expériences
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : Relation hôte-pathogène, immunologie, inflammation

Missions

L'équipe « Bases moléculaires de l'inflammation » s'intéresse à l'étude des réponses inflammatoires et à leur interconnexion avec l'homéostasie métabolique. L'inflammation est une réaction normale du système immunitaire en réponse à des infections ou à des lésions tissulaires et joue un rôle central dans le déclenchement de l'immunité adaptative. Cependant, l'inflammation chronique favorise plusieurs pathologies humaines étiologiquement distinctes. Ces pathologies incluent le cancer, les maladies auto-inflammatoires et auto-immunes, mais aussi les maladies métaboliques. Avec le soutien du Conseil européen de la recherche (ERC), nous visons à étudier :
1. comment l'inflammation chronique est déclenchée dans les cellules métaboliques
2. comment l'immunité au niveau des tissus est contrôlée dans les tissus métaboliques
3. si les altérations métaboliques alimentent les pathologies inflammatoires chroniques
Le candidat ou la candidate développera son axe de recherche au sein du laboratoire, tout en collaborant sur un large éventail d'aspects techniques et conceptuels avec d'autres membres du laboratoire. Il/Elle s'intéressera en particulier aux mécanismes moléculaires régissant l'initiation des processus inflammatoires dans les cellules métaboliques telles que les adipocytes, hépatocytes ou myocytes.
Contrat initial de 12 mois, avec possibilité de prolongation.

Activités

Les activités spécifiques comprennent la réalisation d'expériences et l'analyse de données, en utilisant notamment des approches de :
- Biologie cellulaire (cytométrie en flux, microscopie, etc.)
- Biologie moléculaire (approches transcriptomiques, clonage, etc.)
- Biochimie (Western blots, protéomique, pull-downs, immunoprécipitation etc)
Lorsque nécessaire, l'expérimentation in vivo/ex vivo permettra d'analyser la pertinence physiologique des observations mécanistiques.
Le candidat ou la candidate sélectionné sera en étroite interaction avec le vaste réseau de plateformes disponibles dans la communauté montpelliéraine, pour la métabolomique et d'autres approches de pointe.
Le candidat ou la candidate recruté sera également engagé dans la diffusion des résultats des projets.

Compétences

Le candidate ou la candidate, hautement motivé(e), doit être titulaire d'un doctorat en biologie cellulaire, immunologie, biochimie, biologie moléculaire ou dans une discipline apparantée. Des connaissances en immunologie sont nécessaires, ainsi que des compétences en biologie moléculaire, biologie cellulaire, et en biochimie.
Le candidat ou la candidate doit être capable de travailler de manière autonome pour développer des idées innovantes, mais aussi de collaborer avec d'autres membres du laboratoire pour favoriser l'interdisciplinarité. Le candidat ou la candidate aura d'excellentes compétences en communication et maîtrisera l'anglais.

Contexte de travail

L'équipe « Bases Moléculaires de l'Inflammation » a rejoint en avril 2023 l'Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier (www.igmm.cnrs.fr), un centre de recherche fondamentale CNRS/Université de Montpellier, situé dans le sud de la France. L'IGMM fait partie d'un campus majeur du CNRS à Montpellier et bénéficie de connexions étroites avec d'autres grands centres de recherche, dédiés notamment à la chimie (IBMM, ICCG), à la biologie cellulaire (CRBM) et aux maladies infectieuses (IRIM), ainsi que d'un accès à 18 plateformes (http://biocampus.cnrs.fr). L'IGMM abrite également d'excellentes installations internes qui faciliteront la mise en œuvre du projet. Le campus offre donc un environnement exceptionnel pour favoriser les échanges scientifiques. L'équipe « Bases moléculaires de l'inflammation » bénéficie d'un réseau étroit de collaborateurs interdisciplinaires, facilitant la mise en place de stratégies originales.

Contraintes et risques

Des expériences dans des zones de confinement peuvent être nécessaires.