Informations générales
Intitulé de l'offre : H/F postdoctorat projet FEVER Fire Effects on Vegetation, Ecosystem Resilience and Soil Nutrients in Mediterranean Forests
Référence : UMR5120-BERLEY-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : mercredi 5 novembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : A partir de 3071.50€ brut mensuel selon experience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 30 - Surface continentale et interfaces
Missions
Le postdoctorant (H/F) contribuera de manière transversale à la mise en œuvre scientifique du projet. Le projet FEVER s'inscrit dans une dynamique interdisciplinaire visant à mieux comprendre les effets des incendies sur la biodiversité, la résilience des écosystèmes et les cycles biogéochimiques dans les forêts méditerranéennes. En combinant des approches expérimentales (in situ et ex situ) à l'analyse d'archives naturelles (lacs, tourbières, carottes marines), il s'agit de documenter, sur des échelles temporelles courtes et longues, l'impact des incendies sur la végétation, la composition chimique des sols et la dynamique des nutriments essentiels (P, Ca, Mg, K, Na, Ti). Le projet repose sur l'analyse de quatre grands types forestiers du sud de la France (pin d'Alep, pin noir, chêne pubescent, chêne vert) et de six sites d'étude de référence.
Ce poste s'inscrit dans le cadre du programme de recherche (PEPR) Résilience des forêts (FORESTT – www.pepr-forestt.org), financé par le Plan Investissement d'Avenir (PIA) France 2030. FORESTT vise à accompagner la transition des socio-écosystèmes forestiers, en zones tempérées et tropicales, dans un contexte de changement global, en fédérant l'ensemble de la communauté scientifique française. La personne recrutée devra donc s'intégrer et contribuer aux activités du programme FORESTT et des projets MONITOR et RESILIENCE auxquels il/elle est rattaché.
Activités
• Analyse intégrée des données spatiales et temporelles issues de différentes sources (expériences de combustion, analyses chimiques, archives sédimentaires, relevés de végétation) ;
• Développement de méthodes de transformation et d’interopérabilité des données pour relier les compartiments végétation, sol et feu, et harmoniser les jeux de données entre les différents Work Packages ;
• Contribution à l’interprétation des expériences ex situ (combustibilité, pertes en nutriments, réponse fonctionnelle de la végétation) ;
• Participation aux travaux de terrain : suivi des parcelles expérimentales, collecte d’échantillons de sol et de litière, mesure des propriétés physiques du feu ;
• Encadrement technique des mesures de chimie des sols, notamment par fluorescence X (XRF), et participation à la construction d’indices de vulnérabilité des sols ;
• Interaction avec les partenaires scientifiques du projet, via des séjours en laboratoires partenaires (France), participation aux réunions de coordination et valorisation des résultats (publications, conférences) ;
• Contributions aux livrables du projet, notamment les indicateurs synthétiques sur les effets cumulatifs du feu et les conséquences fonctionnelles sur la biodiversité.
Compétences
• Bonne maîtrise des analyses de données environnementales, en particulier temporelles (séries longues, données paléoécologiques, expérimentations) ;
• Compétence en bio-statistiques et traitement de données hétérogènes (R ou Python, SIG apprécié) ;
• Connaissances solides en écologie du feu, fonctionnement des sols, et/ou cycles biogéochimiques ;
• Intérêt marqué pour les approches interdisciplinaires et les méthodes expérimentales (in situ/ex situ) ;
• Expérience de terrain et aptitude au travail collaboratif (équipe pluridisciplinaire, terrain parfois exigeant).
• Capacité d’organisation, autonomie scientifique, rigueur ;
• Aptitude à synthétiser des résultats et à rédiger des publications scientifiques ;
• Bon niveau d’anglais scientifique (écrit/oral) ; langue française maitrisée.
Contexte de travail
L'UMR (Unité mixte de recherche) AMAP est une unité interdisciplinaire qui travaille à l'acquisition de connaissances fondamentales sur les plantes et les végétations dans le but de prévoir la réponse des écosystèmes aux forçages environnementaux, en termes de distribution/conservation des espèces et de la biodiversité, production des cultures agronomiques, stockage du carbone dans la biomasse végétale, protection de l'environnement et des services écosystèmiques.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
• Déplacements à prévoir sur les sites d’étude (France méditerranéenne) et en laboratoires partenaires (national) ;
• Encadrement scientifique par une équipe pluridisciplinaire, avec accès aux infrastructures analytiques et aux plateformes expérimentales d’AMAP et partenaires.
• Travail de laboratoire avec exposition à des fortes chaleurs.